Chaque édifice, chaque façade, contribue à forger l’imaginaire local. Les sculptures de Jean Boucher au Monument aux morts place Saint-Corentin témoignent des blessures du XXe siècle : érigé en 1923, il porte 546 noms de Quimpérois tombés pendant la Grande Guerre.
- Les plaques commémoratives sur le pont Médard rappellent la résistance locale lors des combats d’août 1944, alors que la 29e Division d’infanterie américaine libère la rive droite de l’Odet.
- À Locmaria, les stèles témoignent du passé gallo-romain de Quimper, ville fondée au croisement de voies antiques.
Chaque visite s’accompagne d’un récit. Les guides locaux se plaisent à rappeler que Quimper vient du breton « kemper », la confluence – et c’est bien là, à la rencontre des eaux et des époques, que les monuments nous rassemblent, génération après génération.